Baby Job

Couverture du livre Baby Job représentant une tétine bleu pour enfant attachée par une sangle dont l'autre extrémité arbore une sorte de carte d'identité. Le titre et le fond sont de couleur rose, bleu ciel et noir.
Paru en : mars 2019
Editeur : MaCaDam (auto édition)
ISBN : 978-2-9544836-4-1
EAN : 9782954483641
Pages : 224
Format : e-book, Papier
Couverture : rigide
Dimensions : 148 x 210mm
Poids : -
Prix : 5 - 12€
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Résumé

Vanessa l’indépendante, Louise la fidèle, Odile la soumise, Barbara l’inaccessible, et d’autres encore. Opportunités sciemment choisies. Ces femmes guident de ville en ville Franck Barrotto, homme cynique et instable, voire fuyant, transformé malgré lui en une sorte de bon Samaritain de l’amour. Une étonnante évolution qui redonne du sens à sa vie après des blessures inavouées, jusqu’à ce que Jade vienne bousculer ses certitudes. Une fresque romanesque mêlant sentiments, manipulation et suspense.

Personnages

Vanessa

Vingt huit ans, célibataire, rêve de devenir maman sans avoir un homme à la maison.

Amandine

Trente trois ans, mariée, un bon job. Un mari dont la priorité est la reconnaissance au travail. Pétri d’ambition, mais empêtré dans ses jalousies professionnelles, il délaisse sa jolie épouse. Amandine décide d’aller chercher le réconfort dans d’autres bras.

Louise

Trente neuf ans. Un couple uni que Louise tente de consolider suite à la maladie et l’opération de son mari. Besoin de joie et de renouveau.

Marine

Trentenaire joviale, toujours prête à faire la fête. Agent immobilier, une verve et un charme envoûtants. Amoureuse sans tabou, elle aime donner et recevoir, s’épanouir dans les jeux du sexe sans interdits.

Béatrice

Un brin masculine, Béatrice est une jeune femme déterminée et prête à tout pour garder Kim. Une détermination et une patience sans faille pour arriver au bout de ses désirs, au bout de leurs rêves.

Odile

Femme martyrisée, sous le joug d’un homme autoritaire et un rien diabolique. Reproches, injures et coups au quotidien font d’Odile une personnalité fragile, heureusement reconnue dans son environnement professionnel.

Barbara

Femme fatale. Belle, cultivée, ambitieuse, carriériste. Libre. Une personnalité indomptable mais attirante en diable.

Julia

Patiente et compréhensive, Julia est la copine idéale. La confidente douée d’écoute, de patience, toujours prête à rendre service sans compensation. L’amie que tous rêvent d’avoir à son côté.

Franck Barrotto

Juriste à la dérive. Franck erre de ville en ville fuyant une culpabilité qui le dépasse. Une instabilité grandissante, un désœuvrement qui s’accroît, et le voilà jeté dans le clan des laissés pour compte. Besoin de remonter la pente. Des rencontres féminines par obligation, choisies sciemment ou dues au hasard ? le lui permettront. Y compris Jade, son plus beau rendez-vous avec la vie.

Tous les personnages

Extraits

[...] Le matin même, convocation du directeur. Une semaine avant la fin de mon contrat. Mon cœur d’employé modèle a battu. Fort. De toute l’application fournie au cours de ces quatorze semaines de travail acharné. De la satisfaction manifestée par mon supérieur. De la jalousie de mes collègues de travail, féminines pour la plupart. Je me suis retenu pour ne pas me précipiter au rendez-vous. Au moment ultime, juste avant de passer le seuil directorial, j’ai gratifié d’un clin d’œil entendu mes compagnes de boulot hostiles. N’ai pas pu m’en empêcher. Elles allaient voir ce qu’elles allaient voir ! Toutes leurs combines tomberont à l’eau et moi, serai maintenu à son poste. J’en étais sûr ! [...]
* * *
[...] Durant mon dîner avalé la gorge serrée, l’indécision ne me quitte pas. Je résiste à l’envie de retourner sur le site, voir si d’aventure mon piège a fonctionné. S’est resserré sur une proie que je souhaite consentante. J’envisage déjà une nouvelle inscription sur un support plus spécialisé. Modifie en pensée la liste de mes souhaits concernant la personnalité de l’élue. La liste de mes hobbies pour attirer plus de victimes. [...]
* * *
[...] Vive, nerveuse même, elle balaye d’un regard rapide l’ensemble de la salle. Elle a gardé la porte entrouverte, prête à fuir. Je tente le Diable, ne me manifeste pas, me contente de l’observer, me délecte de sa jeunesse. J’attends le dernier moment, celui où je sens qu’elle va rebrousser chemin pour enfin l’appeler, du geste, de la voix. Je m’attends à un sourire de contentement, ou de soulagement plutôt. J’en suis pour mes frais. Elle avance vers moi, le visage fermé, hostile. Ça commence bien ! Je me lève. Distille sans retenue un sourire. Celui que je sais envoûtant. Ça marche plutôt bien. Elle s’assoit d’une fesse hésitante toutefois, prête à démarrer au premier coup de Trafalgar. [...]
* * *
[...] Trente cinq ans, jolie comme un cœur et désespérément seule. Mariée certes, mais seule ! La situation singulière retint immédiatement mon attention. Idéale ! J’allais d’un coup de cuillère à pot, — enfin pas seulement — faire une heureuse et raccommoder un couple. Du moins le souhaitais-je. Pour me donner bonne conscience ? Bref ! Le métier de la belle correspondait à mes aspirations et je ne me fis pas prier lorsque mon Amande me fixa rendez-vous. [...]
* * *
[...] Monsieur devenu stérile, mais — heureusement — point impuissant, les époux déçus subirent ce coup du sort comme une punition. Louise, après trois avortements pour raisons professionnelles regretta, mais un peu tard, d’avoir privilégié son entreprise plutôt que les œuvres de Pierre, de peur de perdre son boulot. La quarantaine calma ses ambitions carriéristes et propulsa son désir de perpétuer le nom de famille ancestral au firmament de ses aspirations avant que l’horloge biologique n’y mit un frein définitif. C’est ce moment que choisit son cher et tendre pour lui susurrer le terrible diagnostic. [...]
* * *
[...] Avec Marine je pris conscience d’un manque d’affection crucial, lequel n’avait plus, depuis Vanessa, aucun pouvoir dans la balance de mes décisions. La trentaine pétulante, un minois à croquer, une silhouette à déguster, un humour à savourer. Marine était un plat de choix à qui voulait reprendre le chemin buissonnier d’occupations polissonnes. [...]
* * *
[...] C’est au son des flonflons des fêtes de Noël que je rencontre Béatrice pour la première fois. Couverts tous deux comme Saint Georges nous nous effleurons les joues d’un baiser rapide avant de prendre la décision commune d’un bon verre de vin chaud. Quittant le bord du canal humide et venteux, nous refluons vers le centre ville et la place du Capitole, s’installer dans le café où, précise-t-elle, elle a ses habitudes. [...]
* * *
[...] Sans le savoir, Barbara vient de me fermer la porte au nez. C’est de ma faute aussi. Pourquoi n’ai-je pas abordé le sujet plus tôt ? Avant même notre rencontre physique. Mon cerveau me renvoie la réponse, je refuse de la considérer à sa juste valeur. En fait, cette femme m’intéresse. Tout simplement. Pire, elle me fascine ! Tout en contraste. Imprévisible. Elle me surprend à chaque tournant de rue. [...]
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[...] Malgré une situation financière enviable Odile n’arrivait pas à sauter le pas pour le quitter. Elle avait fait l’erreur dès leur mariage d’accepter le versement de son salaire sur leur compte commun auquel à peine quelques semaines plus tard, elle ne put plus accéder. Son adorable mari avait changé les codes par sécurité, omettant par mégarde — ben voyons ! — de lui fournir les nouveaux. Sans famille proche, elle était pieds et poings liés. [...]
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[...] Elle fut mon premier contact lors de mon arrivée, dix huit mois plus tôt. Elle m’avait servi de guide, au début. Vivant seule elle s’était mise gentiment à notre disposition. Nous avions visité Libourne de fond en comble, une aide bien venue lors de ma recherche immobilière en l’occurrence. De plus, ces visites guidées satisfaisaient mon appétit de découverte de notre nouveau monde. Ville d’art et d’histoire, Libourne correspondait parfaitement à mes nouvelles attentes et à mon désir d’enracinement. La singulière et magnifique bastide royale n’eut bientôt, grâce à Julia, plus aucun secret pour nous. La naissance de notre belle histoire d’amitié me ravissait. [...]
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Samedi 6 juillet 2024, de 17 à 22 heures, 3ème édition du Nocturne Littéraire de Bagnols en Forêt. Rencontres avec des auteurs régionaux, nombreuses animations.

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Cache Casse

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